Témoignage de Thierry G.

Témoignage de Thierry GRONCHI vécu lors du coaching de Gilbert Dagon pendant la mesure « Cap confiance ».

Il y a des moments dans la vie, où tous les éléments destructeurs s’enchainent et vous mène à vous sentir seul, désemparé, et perdu comme dans un tunnel sombre qui n’aurait pas d’issue.

Ce sentiment, né d’émotions fortes, a tendance à vous amener à vous replier sur vous-même, à ruminer les choses négatives, et à vous sentir emportés dans une spirale infernale.

C’est à peu près mon histoire de vie : Burnout, perte d’emploi, chômage, dépression, déchéance à la fois sociale, professionnelle, familiale et financière.

Je me suis retrouvé par deux fois au bord du suicide, après des mois passés à m’enfoncer dans cette mare visqueuse et boueuse, ne trouvant aucun point d’appui pour m’en sortir.

Ma conseillère de l’ORP, voyant le tsunami dans lequel j’étais en train de sombrer, ma conseillé la mesure « Cap Confiance » qui serait suivie plus tard d’une autre mesure pour les 50 ans et plus. Étant curieux et ouvert d’esprit, j’ai accepté avec enthousiasme, me disant que tout conseil ou toute expérience ne pouvait être que positifs pour moi. Mais je ne me faisais aucune illusion.

Quand la mesure « Cap Confiance » a commencé, début 2022, les conditions sanitaires nous ont obligés à y assister par visioconférence. Nous étions une dizaine de participants, tous à peu près dans la même situation que moi : licenciement, Burnout, chômage, etc…

C’est à ce moment-là que j’ai fait la connaissance de Gilbert Dagon, seul devant sa caméra, nous accueillant avec enthousiasme, énergie et bonne humeur. En face de lui, une dizaine de personnes en visioconférence, sans énergie, persuadées que tout ceci n’était qu’une perte de temps.

Quand il a été à mon tour de raconter mon expérience de vie, j’ai essayé d’expliquer simplement ce qui m’arrivait, et quand j’ai terminé je me suis aperçu que presque tous les autres participants pleuraient. Et là, j’ai compris que si je me sentais si mal, ce n’était certainement pas pour rien.

Au moment de faire un bilan sur soi-même, à la fin du premier jour, je me suis aperçu que mon envie de vivre était à 2 sur 10. Les premiers éléments de ce programme très fort sont arrivés très rapidement, bousculant tous mes sens. Je me suis retrouvé un peu sonné, après ces quelques heures de visioconférence, mais dans une tout autre énergie de vie, et hâte du lendemain.

APRES UN JOUR SEULEMENT !

Le lendemain, je devais aller signer la vente de mon appartement, ce qui était pour moi la pire crainte possible à ce moment-là. Parce qu’abandonner son bien et essayer de trouver une location en étant au chômage relève quasiment d’une mission impossible.
Et après seulement 2 jours de coaching avec Gilbert, j’ai pu aller signer cet acte de vente sereinement, n’éprouvant qu’une certaine tristesse. En rentrant chez moi, j’ai pleuré, oui, j’ai pleuré, mais j’ai pleuré pendant 7 min. Et je n’ai plus jamais regretté ma décision.
Le plus incroyable, c’est qu’à ce moment-là, la personne qui achetait mon appartement a dit qu’elle était embêtée parce qu’elle devait remettre le sien. S’il n’y avait pas eu ces 2 jours de coaching, je n’aurais jamais osé, mais je lui ai dit que son appartement m’intéressait. Et de fil en aiguille, j’ai pu la rencontrer, aller discuter avec sa propriétaire, et finalement trouver un arrangement pour signer un bail. Histoire incroyable qui s’est étalée sur plusieurs semaines, et qui a abouti à quelque chose d’extrêmement positif.

APRES 2 JOURS, MA VIE AVAIT DEJA CHANGE !

Le 3e jour, au moment de faire la météo du jour, tous les participants on dit qu’ils ne me reconnaissaient pas. Ma voix avait changé, mon regard avait changé. J’avais de l’énergie, je souriais, je me sentais tellement heureux de commencer cette 3e journée.

À partir de ce moment-là, ma vie n’a plus du tout été la même. Je ne vais pas vous détailler les 2 semaines de ce programme, mais je peux vous assurez que nous avons été très nombreux à regretter qu’il se termine.

Parmi les choses très importantes que j’ai apprises, comme faire la différence entre une émotion et un sentiment par exemple (ce qui a créé un déclic chez moi dès le premier jour), ça a été d’apprendre à voir le positif en moi, dans mon environnement, dans mes actions.
La première fois que Gilbert nous a demandé de noter 3 choses positives dans un carnet, tout le monde a écarquillé les yeux en se disant qu’il n’y avait certainement rien à écrire. Il m’a fallu très longtemps pour écrire la première chose positive. Mais quelques minutes après, j’en avais notées 7. Puis 12 le lendemain, et une vingtaine chaque jours suivants.

Si à un moment donné, je sens que des pensées négatives m’envahissent, j’essaie immédiatement de repenser à au moins 3 choses positives de la veille, et 5 choses positives du jour même. Cela me permet de remettre immédiatement mes pensées en place, et de retrouver une énergie positive.

8 mois plus tard, j’ai réussi à mettre beaucoup de choses en place dans ma vie, et je n’ai plus jamais songé une seule seconde à mettre fin à ma vie.

Attention, cela ne veut pas dire que tout va bien. La vie a été très difficile avec moi ces derniers mois : problèmes de santé, fin de droit de chômage, et d’autres choses encore bien plus pesantes. Mais rien ni personne ne pourra m’empêcher de penser que je vais m’en sortir en faisant les choses que j’aime.

Je m’appelle Thierry, j’ai 55 ans, je suis dans un bouleversement total de ma vie, personnelle et professionnelle. Je découvre des tas de choses avec beaucoup d’enthousiasme, de nouvelles passions, de nouveaux intérêts que je n’aurais jamais soupçonné il y a encore quelques mois.

Je ne dis pas les choses à la légère, et je dis : « merci Gilbert, tu as sauvé ma vie. »

Thierry G.
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