L’auto-hypnose thérapeutique

Sujet

Les pensées négatives seraient capables d’aggraver des maux aussi divers que migraines maladie de peau, insomnies, mal de dos, prise de poids… etc. L’auto-hypnose est la technique par laquelle on s’hypnotise soi-même et avec laquelle on peut agir sur soi en parfaite autonomie. C’est la seule technique que je connaisse qui ne présuppose aucun élément extérieur à soi pour accéder à la guérison et à ses immenses ressources.

Les pensées négatives seraient capables d’aggraver des maux aussi divers que migraines maladie de peau, insomnies, mal de dos, prise de poids… etc. 

Il est couramment admis dans le milieu hospitalier que 80% des maladies sont d’ordre psychosomatique. 

En effet, 8 consultations sur 10 auprès d’un généraliste l’est pour une maladie ou un trouble que l’on appelle fonctionnel. C’est-à-dire un mauvais fonctionnement d’une partie du corps.

Ainsi, il n’y a que 2 consultations sur 10 qui ont lieu pour un problème dit lésionnel, c’est-à-dire pour quelque chose qui est cassé dans le corps.

Donc sur 10 malades, 8 viennent pour des troubles, à un organe ou nerfs, muscles qui se met à mal fonctionner sans aucune cause apparente. 

Du point de vue mécanique tout va bien, tout est en parfait état, et pourtant ça ne marche pas, ou cela ne fonctionne pas comme cela le devrait. Ce qui relève d’une vraie problématique pour les médecins qui ne trouvent pas de cause et donc pas de vrai remède et ne peuvent que remédier à la cause directe par le soulagement.

Alors comment explique-t-on ces pathologies sans cause physique apparente ?

Cette question trouve sa réponse dès lors que l’on commence à s’intéresser au cerveau et au branchement neuronal : le système nerveux ne donne plus les bons ordres à la partie du corps défaillante ; il ne remplit plus sa fonction ou ne s’occupe plus correctement des parties lésées.

Le système nerveux périphérique est la partie qui gère absolument toutes les fonctions de notre organisme, que ce soit dans les phases de repos ou d’activités. Le système nerveux périphérique est géré lui-même par le système nerveux central. Il gère les informations sensorielles, coordonne les mouvements musculaires et régule le fonctionnement des autres organes. Il régule également les émotions et l’intellect. C’est un ensemble de nerfs sensitifs et moteurs qui relient les organes, les muscles, la peau, les viscères, etc., au cerveau (tronc cérébral).

Donc si le système nerveux périphérique ne remplit plus sa fonction correctement c’est que le système nerveux central, le cerveau, ne lui donne plus les bons ordres. 

Ce blocage ou cette inhibition constitue en moyenne 80% des consultations auprès d’un médecin généraliste.

Quelles pourraient être les causes de dysfonctionnement ? 

Surmenage régulier ou constant, tensions émotionnelles, stress, émotions négatives fortes…et l’on peut continuer longtemps à énumérer ces choses qui sont rencontrées dans tant de situations de notre quotidien. 

On peut aisément prendre le raccourci et dire que le stress est la cause de toute maladie psychosomatique. Les chocs émotionnels ou psychologiques, les angoisses, l’anxiété, les soucis, les traumatismes émotionnels et psychologiques, les peurs, etc. mènent assurément au super stress. Quand la personne ne peut plus faire face à ce super stress, c’est le cerveau qui commence à se dérégler. Ce dérèglement du cerveau entraîne celui des fonctions nerveuses et cela fini par une défaillance, fonctionnel dans un organe ou un muscle. 

(La plus grande absurdité est de vouloir résoudre un problème psychologique par un moyen physique, et pourtant.)

Si l’on part de la définition de l’Inconscient : tout ce qui n’est pas conscient (Milton H. Erickson), notre inconscient nous est individuel, il est toujours présent en nous que nous soyons en activité ou en sommeil, il est réactif c’est-à-dire, il ne fait rien sans une demande, ou un ordre extérieur, il encode le temps et maintient notre impression de la réalité même si, lui, se situe en dehors de l’espace et du temps. Il utilise nos apprentissages pour en faire des boucles ou des modes de fonctionnement automatiques. De plus cette partie gère notre mémoire et conserve ainsi toutes nos expériences mémorisées ou oubliées, toutes ces expériences de vie qui influencent en permanence notre comportement physique, psychique et émotionnel. Cette partie de nous-mêmes est extrêmement créative et, par synthèse de nos expériences de vie, est capable de générer de nouvelles ressources. Elle pourrait être comparée à un animal ou un enfant de 6 – 7 ans de par son fonctionnement simple ; elle est littérale, ne comprend pas la grammaire et plus particulièrement la négation, de plus, elle va privilégier dans l’ordre la survie, le plaisir et la facilité.

Cet inconscient, qui a environ une demi-seconde d’avance par rapport au conscient, a la capacité de traiter énormément d’information simultanément. Il peut prendre en charge de manière automatique nombre de tâches variées et souvent ignorées du conscient, tel que le fonctionnement de l’organisme pour ne citer que cela.

Dès lors, on peut comprendre que cet inconscient pourrait être  très utile à la gestion de nombreux maux. 

Le monde scientifique a largement diffusé le message que l’on n’utiliserait que 10% de notre esprit conscient, qui constitue la trame principale du film de Luc Besson, « Lucie ». Le psychologue américain,  George. A. Miller, a défini que les capacités cognitives humaines de traitement de l’information sont limitées à « sept plus ou moins deux » éléments. 

Si l’on garde ces deux informations de base scientifiques : 10% de notre cerveau est utilisé par notre conscient, et qu’il ne peut gérer que 10 informations simultanées (si on arrondit 7+- 2) d’après vous combien notre inconscient peut-il gérer d’information simultanée ?

Et non ce n’est pas 90 ou 100, que l’on pourrait trouver par une simple règle de trois pour les plus cartésiens. Le chiffre, somme toute approximatif, on en conviendra, est avancé de 20 milliards de milliards d’informations simultanées. Eh oui, c’est votre inconscient qui régit en permanence toutes les fonctions de votre organisme à commencer par la régénération cellulaire, en passant par la production ou régulation des hormones, pour finir à la perception de toutes les infos qui nous parviennent en permanence de par nos cinq sens. 

Donc nous n’utilisons pas 10% de notre capacité cérébrale consciente, nous en utilisons 0,0000000000…… et on peut continuer un moment avant de mettre le 1. 

Alors, d’après vous, pour apprendre plus vite, mémoriser, être plus performant, ou se guérir, il serait préférable d’avoir recours à quelle partie de cerveau ? 

Depuis la nuit des temps, nous connaissons la fracture naturelle qui existe entre notre cerveau conscient et notre inconscient. Nous en avons des manifestations à travers des écrits, mais aussi des héritages. De par le monde cela a revêtu différents noms, différentes formes. On a fait bouger le corps et on a appelé ça « yoga », on a fait répéter un mantra pour saturer le mental et on a appelé ça « méditation » et toutes sortes de méditations et de yoga sont nés. On a multiplié les perceptions sensorielles et cela s’est appelé parfois chamanisme. Et toutes ces pratiques ont un point commun : faire vivre une transe, c’est-à-dire un état élargi de la conscience. Où tout à coup la communication entre le conscient et l’inconscient peut se faire, à condition encore que l’on parle son langage. 

Dans notre monde moderne, occidental on a appelé ça « hypnose » depuis qu’un chirurgien écossa (James Braid) en 1843 l’a nommé ainsi en donnant une description, et des moyens de reproductions scientifiques. Hypnose est le dieu grec du sommeil, celui qui endort les hommes et les dieux, au passage, lui ne dort pas, c’est le veilleur.

Le mot hypnose décrit indifféremment deux choses : l’état, et la technique. On fait de l’hypnose pour rentrer en hypnose. Cet état nous sert à ouvrir la porte à la communication avec l’inconscient, et ensuite cela nous permet de lui parler afin qu’il agisse sur ce à quoi il commande, ces 20 milliards de milliards de possibilités simultanées en nous, et… le système nerveux central ! Donc avec l’hypnose nous ne perdons pas le contrôle, mais paradoxalement nous gagnons le contrôle sur ce qui d’habitude nous échappe.

Faut-il encore communiquer avec lui avec son langage. Son langage est fait d’imaginaire, de symbole et d’émotion. Sans ces trois ingrédients, l’inconscient ne comprend qu’une succession de sons, plus ou moins raccrochés à de vagues concepts. L’imaginaire ne veut pas dire forcément se fabriquer des images. Si je vous demande de penser au son d’une cloche, ou d’une porte qui grince, ou de laisser passer dans votre for intérieur votre musique préférée, vous êtes peut-être capable de l’entendre. De sentir comment vous étiez dans ce souvenir de vos dernières vacances, peut-être êtes-vous capable en vous y immergeant complètement de ressentir ce que vous ressentiez, mais faites attention à ne pas entrer trop vite en transe hypnotique ! Je plaisante, quoi que…, on y rentre plus vite que l’on croit puisqu’il s’agit d’un état naturel. Ah ! Oui, au fait, pour celles et ceux qui ne penseraient pas être hypnotisable, comme on aime encore à le dire parfois ! Il n’y a qu’un prérequis à pouvoir entrer en hypnose (pour mettre les autres en hypnose également soit dit en passant), c’est d’avoir un cerveau et plutôt en bon état de marche. Cela vous rassure j’espère.

C’est très étonnant, que durant toute notre enfance, on ne nous apprend pas plus sur l’utilisation de notre cerveau et de ses immenses possibilités. On préfère se concentrer sur l’utilisation de technologie toujours plus puissante et nous rendre de plus en plus dépendants plutôt que de chercher à comprendre comment fonctionne ce truc qui flotte au-dessus de nos épaules.

Le travail avec l’inconscient est donc essentiel pour résoudre les problèmes de type psychosomatique, puisque c’est lui qui les a générés. L’Hypnose nous permet de faire se travaille grâce à cette communication qui nous permet de reprogrammer dans le système nerveux central le fonctionnement souhaité ou de comprendre ce que cherche à obtenir l’inconscient dans telle ou telle action. Et puis deux manières de le satisfaire : lui donner ce qu’il cherche, ou lui demander de trouver une autre façon d’obtenir ce qu’il veut. Cela se passe par des jeux mentaux et des techniques de langages. Nous avons en nous tout pour nous rendre malades, nous y avons aussi tout pour guérir et nous maintenir en parfaite santé.

L’auto-hypnose est la technique par laquelle on s’hypnotise soi-même et avec laquelle on peut agir sur soi en parfaite autonomie.

C’est la seule technique que je connaisse qui ne présuppose aucun élément extérieur à soi pour accéder à la guérison et à ses immenses ressources. 

L’autonomie nous rend maîtres de notre destin. (Hanluo Taihan)

Gilbert Dagon

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Bourdrel
Bourdrel
3 années il y a

Entièrement d ‘ accord .j’ai 79a
ns et suis en pleine conscience.de n” être pas à ma place dans cette vie !!!!
J’aimerais connaître la méthode d’autohypnose.Je suis formée au travail.
Je voudrais vivre une vie plus épanouie je n’ai aucune pathologie simplement un cerveau qui me fait signe qu’il peut bien plus. Mais voilà ce genre de discorde vous met dans la catégorie ” allumes”

Marie Dominique marielufdetd
Marie Dominique marielufdetd
3 années il y a

Je souhaite en savoir plus marie

Pour qui ?

Aux curieux de l'hypnose et de l'auto-hypnose

Pour en faire quoi ?

Pour se soigner et mieux se connaître

Pour otenir quoi ?

Pour accéder à son plein potentiel